Dans sa chair un carreau tiré sans remords
Sur ses terres un seigneur Ă jamais sâendort
Dans mon cĆur Automne a trouvĂ© le confort
Dans mes pleurs je souffre la gloire de sa mort
Et la nuit recueille tous mes transports
Elle pardonne mes rages, mes pléthores
Et la nuit recueille tous mes efforts
Elle apaise mes tristes aurores
Mort pour les vertus quâil adore
Mort pour ces guerres que jâabhorre
LĂ -bas au temple de Pandore
Mon seigneur Ă jamais sâendort
Tant que mon cĆur contiendra des flammes je crierai ma peine et mes maux
Je sais que le vent transporte les larmes, je sais quâil lui souffle mes mots
Je sais que les Ăąmes font des cristaux
Qui scintillent dans lâombre lĂ -haut
Le ciel compte un astre nouveau
Les mùnes de mon défunt héros
Il brille dans les cieux comme un flambeau
Une étoile née bien trop tÎt
Et la nuit me renvoie son Ă©cho
Et jâinonde mes yeux de sanglots
Quand dâautres festoient dans des chĂąteaux
Quand dâautres se targuent au repos
Quand dâautres font flotter des drapeaux
Moi je noie de larmes un tombeau
Au diable ces nations, ces Ă©coles
Au diable ce Dieu quâon idole
Au diable ces hommes et ces paroles
Moi je pense aux braves qui sâenvolent
Au diable ces nations, ces Ă©coles
Au diable ce Dieu quâon idole
Au diable ces hommes et ces paroles
Moi je pleure les braves quâon immole